Porte-parole de l’association des médecins urgentistes de France, Christophe Prudhomme est également membre de la direction de la CGT Santé. Ses camarades du syndicat de salariés et l’assemblée citoyenne du bassin manosquin l’ont accueilli à Volx pour parler des menaces de fusion qui pèsent sur les hôpitaux de Manosque, Forcalquier et Banon. En tribune, Jean-Claude Cauvin et Cédric Volait entouraient leur invité.
Orateur de talent, le docteur Prudhomme est aussi un fin connaisseur de la situation nationale. Comme son ami Patrick Pelloux, sa voix porte et le militant syndical allie le serment d’Hippocrate à son engagement politique.
La logique comptable qui règne aussi dans l’univers de la santé est grandement responsable de la dégradation de l’hôpital public et du système de santé en général. Avec des exemples britanniques ou américains, Christophe Prudhomme a fustigé la médecine pour ceux qui peuvent se l’offrir, une aberration pour notre système de soins que beaucoup de patients peuvent déjà constater. Sur les manques de moyens, il évoque bien sûr les urgences surchargées mais aussi les maternités en souffrance comme celle de Creil en région parisienne fermée malgré 1500 accouchements par an ou bien encore les malades psychiatriques « relâchés » dans la nature par souci d’économie et qui peuvent commettre des drames comme l’incendie récent à Paris qui a coûté la vie à 10 personnes.
Des tableaux peu réjouissants mais où le docteur Prudhomme voit des raisons de mobilisation pour les personnels comme pour les patients ou les citoyens en général…
Orateur de talent, le docteur Prudhomme est aussi un fin connaisseur de la situation nationale. Comme son ami Patrick Pelloux, sa voix porte et le militant syndical allie le serment d’Hippocrate à son engagement politique.
La logique comptable qui règne aussi dans l’univers de la santé est grandement responsable de la dégradation de l’hôpital public et du système de santé en général. Avec des exemples britanniques ou américains, Christophe Prudhomme a fustigé la médecine pour ceux qui peuvent se l’offrir, une aberration pour notre système de soins que beaucoup de patients peuvent déjà constater. Sur les manques de moyens, il évoque bien sûr les urgences surchargées mais aussi les maternités en souffrance comme celle de Creil en région parisienne fermée malgré 1500 accouchements par an ou bien encore les malades psychiatriques « relâchés » dans la nature par souci d’économie et qui peuvent commettre des drames comme l’incendie récent à Paris qui a coûté la vie à 10 personnes.
Des tableaux peu réjouissants mais où le docteur Prudhomme voit des raisons de mobilisation pour les personnels comme pour les patients ou les citoyens en général…